samedi 28 juillet 2012

Ode au moustique (ce gros bâtard)

Ô toi, moustique, créature de Satan, 
ton murmure dans le noir sonne la fin de mon nocturne contentement.


M'épargneras-tu, alors que tu sais que j'ai tué les tiens, 
ou exprimeras-tu au contraire ton désir de me piquer la main ?


Tel un petit humain se jetant sur des sucreries, 
tu te délectes de ce breuvage qui coule dans mes veines et que je chéris.


Ils sont là, et ça va piquer.


Tu suces ce sang sans même vérifier qu'il soit sain, 
laisse-moi d'abord me faire dépister avant qu'on n'aille plus loin.

Tu ne sembles pas vexé quand je t'asperge de cet odorant pshit-pshit,
qui abîme mes poumons autant que les tiens (en as-tu néanmoins ?)

Tapette, main nue ou insecticide, 
tu as le temps de t'enfuir avant que je ne me décide.

Fermez la fenêtre, INCONSCIENTS !

Alors que chaque été je te sous-estime, ennemi, 
je suis surprise par tes capacités à t'infiltrer dans mon lit.


Alors chaque été je m'imbibe de citronnelle
et, repoussante, je vous maudis toi et tes amis criminels.


Cette jeune personne sentant le vinaigre 
a fait fuir sa famille et ses amis.

Ces vers sont pour toi, estival ennemi, comme une manière de te dire:
Crève, charogne.

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