mardi 18 juin 2013

Ô, vieillesse ennemie

  
   J'attends une réponse de la scolarité de ma fac afin de pouvoir partir vers des contrées encore sauvages et inconnues, aka le Maine-et-Loire.





Bien. Bien bien bien.

J'ATTENDS.


C'est quand vous voulez.


     Les veules, les pleutres, ils vont me laisser dans l'attente et l'expectative jusqu'à ce que mort s'en suive, probablement. En attendant je peux toujours aller m'épiler les poils de bras avec les dents ou créer un forum de fans de Bernard Montiel.

Nous interrompons votre programme habituel pour une
 recommandation avisée du Colvert-de-bon-conseil.

     Ca c'est fait. Bon alors du coup, j'ai trouvé une occupation: j'apprends l'espagnol. Si si, tambien. El caballo come queso y los pingüinos beben cerveza. Je fais pas ça entièrement pour le plaisir, puisque j'en aurai besoin pour la suite de mes études (Bac +3 les enfants!), néanmoins je pense définitivement que la zone du cerveau humain étant sensible à la paella et aux maracas est INEXISTANTE chez moi. (Par contre, je suis sensible à Roberto Arenales. 10 ans après. Never forget.)

     Comme je l'ai dit, donc, je m'envole bientôt vers d'autres cieux, à 120 kilomètres de là où j'étais, autant dire que je change carrément de fuseau horaire, de climat et tout. EXOTISME TOTAL. Et je flippe un peu ma race. Me retrouver dans un 14m² dans une ville inconnue, ça m'était pas arrivé depuis trois ans. J'ai peur que les gens me mangent. 
     'FIN NAN HEIN, woooh, ça y est j'ai 20 ans quand même, j'ai des res-pon-sa-bi-li-tés, et moi j'ai passé mon bac il y a trois ans, alors UN PEU DE RESPECT ÉSSVÉPÉ !!!!1!!


     Mais hé rassurez-moi, même si on change de dizaine, on a toujours le droit de manger le beurre de cacahuètes avec ses doigts, de tirer la langue aux gens méchants et de faire l'hélicoptère avec son kiki, hein? (J'en ai pas mais je m'en procurerai un, si ce n'est que ça).

LES RIDES M'ASSAILLENT. Je sens mes cheveux blanchir et c'est pas joli-joli.
J'AI VINGT ANS ET J'AI DÉJÀ UNE SCIATIQUE.
J'ai vingt ans et je traverse les jours en chantant. Et l'amour c'est le plus important. Non ? Ah bon. 
Je vous tiendrai au courant de l'évolution de ma migration. En attendant je m'en vais actualiser ma boîte mail jusqu'à avoir des ampoules aux doigts. La bise.

lundi 25 mars 2013

Grise mine et OuLiPo

     Salut les poulets.

     C'est aujourd'hui, lundi 25 mars, alors que je pourrais décider de faire un truc constructif tel que bosser ma littérature américaine, passer l'aspirateur ou m'épiler les mollets, que je décide d'écrire un article. Mais déjà, d'une, j'suis pas dans le bon mood pour me plonger tout de suite dans l'histoire d'une ancienne esclave afro-américaine qui a tué son enfant et est hantée par son fantôme. 



Very bonne ambiance 

     De deux, j'ai pas d'excuse pour le reste, juste "GÉPAENVIE" donc yo, en tant qu'amie des animaux je cohabite en paix avec mes moutons de poussière (hoho) et puis j'ai ma liberté d'expression pilaire, ça te défrise ?

      Ces temps-ci, il est vrai, j'ai passé plus de temps à écrire des poèmes qu'à me consacrer à mes passions (l'horticulture, mon blog, et le bowling) mais en même temps, quand on possède le talent oulipien on ne peut pas le laisser filer entre ses doigts. Court extrait de mon art: 

Venez voir, Sandra, Séverine, Sébastien et Sophie, cet affreux sandwich au salami que voulait voler Stéphane à Strasbourg ! Alors que les sauterelles le voulaient, un saltimbanque l'a vaporisé d'une atroce senteur, d'une acide saveur à vomir. 

     (C'est pas une blague, on est vraiment notés sur ce genre de trucs. Mot-dièse la fac.)

     Sans transition: ça va pas très fort, en ce moment. La durée d'ensoleillement est insignifiante dans ma belle contrée radioactive, mon portable me lâche 6 fois par jour et ya encore une putain de miette sous ma touche L, du coup c'est super chiant pour écrire libellule ou multicellulaire. Chuis limite nervous breakdown. 

aissez moi peurer tranquie !

    En plus, PARENTHESE ESSENTIELLE, je sais qu'il y a encore en vous un coeur d'adolescent qui bat, alors voilà: My Chemical Romance s'est séparé.



RIP MCR

     Voilà, c'était pour l'interlude culturo-pipolo-politique. Retour à la normale saisonnière.

     Bon je vous rassure, même si j'ai parfois envie de pleurer quand mon thé est trop chaud et que je me suis brûlé le palais, ou que je suis réveillée en pleine nuit par des gens qui chantent Patrick Sébastien, il me suffit d'invoquer Saint Phil Collins pour que tout aille mieux. Testé et approuvé (keulique).

     Et puis après tout, comme le dit Tina :



     J'te bisoute dans le cou, à la prochaine, quand le soleil sera encore là à l'heure de l'apéro.