(Oui j'ai fait Hamster LV3, don't be jealous)
Commençons avec ceci:
Ces derniers jours, les microbes ont décidé que mon corps était un bel endroit pour faire du camping.
If you know what I mean.
Mais je ne m'avoue pas vaincue, ooooh non, j'ai acheté des Actimels pour renforcer mes défenses naturelles. Non je mens. Je suis bien trop pauvre pour cela. Actuellement le contenu de mon frigo se résume à: deux tomates, du Saint-Morêt allégé et du jus d'orange. Manger bien, c'est pour les riches.
J'imagine que je t'ai manqué, cher lecteur. Si si. Je te jure. Tu t'en es juste pas rendu compte. J'TE L'DIS.
Pour ma défense, je me suis
réinstallée dans ce qu'on appelle dans le jargon une “cité
universitaire”, contrée où le mot chauffage n'existe pas
et où le réseau internet est plus que bancal. Il m'est difficile de
survivre dans cette atmosphère hostile, mais pour l'instant je m'en
sors. Dans le milieu on me surnomme Alan Parrish.
Je me suis d'ailleurs lié d'amitié
avec mes voisins, Germaine et Ernest, deux araignées vivant sur le balcon
(autant dire que je vais rarement empiéter sur leur espace
personnel). Très sympathiques.
La vie sans internet, c'est vraiment étrange. Lorsqu'une coupure survient, passées les 20 minutes d'insultes et de rafraîchissement de pages, généralement, je tente d'occuper mes mains et mon esprit. Musique, ménage, vaisselle, tout est bon pour oublier le fait que je rate sans doute un scandale sur Facebook, une crise nationale sur Twitter ou une émeute sur Doctissimo. Après avoir réussi à canaliser mon agacement, j'ai fait le tour des tâches ménagères offertes par mon 18m². C'est alors l'heure de la panique et des remises en question ; que vais-je devenir ? Que faire pour m'occuper ? Je ne vais quand même pas finir par... faire mes devoirs ? Et devoir parler à des gens réels ? (A l'heure où j'écris ces lignes, cela fait 30 minutes que je me pose ces questions.)
Généralement c'est quand je sors mes
devoirs à faire pour le lendemain que Monsieur fait son grand
retour: je l'engueule 2 minutes (“T'étais où ? Franchement
t'exagères, partir sans prévenir, aucune nouvelle pendant deux heures. Tu me dégoûtes !”) mais l'incident est vite oublié et
ma procrastination revit.
Gif perturbant
Enfin je vous dis ça, mais là, je
suis un peu en pleine crise de nerfs. REVIENS. JE T'AIME.
P.S.: il est évident que si vous lisez
ces lignes, c'est que le réseau est rétabli ; ainsi mon désespoir
est terminé et vous avez le droit de nous imaginer, l'outil Internet et moi,
sautillant main dans la main le port USB dans un champ de coquelicots.
Archichao, j'dois vous laisser, je sens que ma roue m'appelle. Wou.